Le 13 juin 2014à bord du train allant de Flåm à Myrdal
C’était le troisième jour du voyage. Le train s’arrêta à nouveau au bord du quai de la gare de Kjosfossen.
Cette fois-ci, nous avions la chance d’avoir une vue éclairée et ensoleillée du
paysage. Au mois de juin, cette région entre dans sa période la plus pluvieuse
de toute l’année. Sous le soleil de 19 heures, l’eau jaillit de la cascade,
créant un immense arc-en-ciel. Pendant que les voyageurs s’en émerveillaient,
le sifflet qui annonce le départ du train se fit entendre. Lentement, nous
remontâmes tous dans le train. Nous n’étions pas plus de dix à bord. Collé sur
le rebord de la fenêtre, le bonhomme d’oiseau découpé par
Marina nous permis de retrouver facilement nos sièges. Les fauteuils confortables,
recouverts d’un tissu rouge-corail, s’adaptaient parfaitement à nos dos.
Quelques minutes auparavant, la fenêtre avait été entièrement inondée par l’eau
de la cascade.
- Voyez jaillir l’eau ! Vive le beau temps ! s’exclama
Arisa. Depuis nos places, nous voyions que le rayon de soleil allumait toutes les gouttes
d’eau.
À notre insu, le train redémarra doucement. Le radio, elle,
continuait de dévider des informations touristiques, vantant les mérites de
sites d'attraction. Marina, à nouveau, commença à fabriquer un petit bonhomme
d’oiseau.
Flåmsbana
dans la Voie Kjosfossen, 2014
Impression jet d’encre, cadre, papier, plaque acrylique
Image 103 x 77 cm, texte 18.4 x 22 cm
Impression jet d’encre, cadre, papier, plaque acrylique
Image 103 x 77 cm, texte 18.4 x 22 cm
Une
scène du train norvégien de Ligne Flåm arrivant à la gare de
Kjosfossen. Amener le spectateur dans un paysage momentané avec une image et un
texte. La figure en forme de nuage constitue une entité nébuleuse et organique,
à la fois précise et imprécise, explicite et implicite, pour parce fait que
l’image dévoile dans cet instant passager tous ses détails, tout en dissimulant
derrière une synchronie aléatoire, derrière son apparence captée dans le
hasard, une puissance à la fois morphologique et symbolique.
ノルウェー・フロムラインの列車がショースフォッセン駅に到着したときのシーンである。写真とテキストが織りなす瞬間的な風景に、鑑賞者は引きこまれる。滝は雲の形のように漠然とした有機的な存在であり、正確さと不正確さ、明瞭と暗黙を併せ持っている。それは、イメージがこの一瞬にすべての詳細を明らかにする一方で、偶発的な同時性の背後に、偶然に捉えられたこの外観の背後に、形態学的かつ象徴的な力を隠しているからである。
Vue d’exposition
commentaire de Xue TIAN
ノルウェー・フロムラインの列車がショースフォッセン駅に到着したときのシーンである。写真とテキストが織りなす瞬間的な風景に、鑑賞者は引きこまれる。滝は雲の形のように漠然とした有機的な存在であり、正確さと不正確さ、明瞭と暗黙を併せ持っている。それは、イメージがこの一瞬にすべての詳細を明らかにする一方で、偶発的な同時性の背後に、偶然に捉えられたこの外観の背後に、形態学的かつ象徴的な力を隠しているからである。
田雪(ティエン シュエ)
Vue d’exposition